samedi 15 août 2009

La vie est un long fleuve tranquille.

J'habite Villa Nicolas Romero, dans l'état de Mexico et tous les jours, le chemin qui m'amène dans le Distrito Federal, est un véritable calvaire.

Normalement, sans trafic intense, le trajet ne dure que 40 minutes (mon record), mais cela peut augmenter jusqu'à 3 heures (autre record) et cela sans aucune raison apparente. Les habitués du volant chilangos le savent bien que les ralentissements ont diverses raisons: accident dans un sens comme dans l'autre, voiture en panne, camion garé pour décharger, bus qui font la course et qui occupent toutes les voies disponibles, et enfin .... LES TRAVAUX.

Créer le chaos enfin de le faire disparaître semble être la spécialités de nos chers élus, en tête desquels, le champion du monde, le bien connu Marcelo Ebrard.

D'accord, de nouvelles lignes de métro et de métrobus sont absolument nécessaires. La réfaction des grands axes dans un état lamentables l'est également. Mais pourquoi tout faire en même temps ?? D'autant plus que dans l'état voisin, la zone métropolitaine de la ville de México n'est pas en reste avec la construction du second étage du périphérique. C'est une très bonne idée ce "secundo piso", mais pourquoi une voie alternative comme Gustavo Baz est elle en travaux en même temps ?


Mon calvaire (notez que cela va en s'améliorant) journalier: je sors de chez moi et je descends la Via Corte a Morelia (en travaux), ensuite c'est le Boulevard Ignacio Zaragoza (travaux terminés), puis Lomas de la Hacienda (travaux terminés) jusqu'au périf. Là, pied au plancher jusqu'à Plaza Satelite suivi de l'énorme bouchon journalier à travers le chantier du secundo piso jusqu'à Rio San Joaquin (en travaux). Heureusement qu'en bas des Torres de Satelite il ya des vendeurs de café, de churros, de gelatina, de journaux, de cigarettes, ... qui se baladent en plein milieu des voitures en proposant leurs marchandises.

Comme le dit si bien le titre, la vie est un long fleuve tranquille.


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