mardi 8 juin 2010

Le bateau ivre

J'ai vu fermenter les marais énormes, nasses
Où pourrit dans les joncs tout un Léviathan !
Des écroulements d'eaux au milieu des bonaces,
Et les lointains vers les gouffres cataractant !
(Arthur Rimbaud)



Un bateau ivre, perdu sur des eaux déchaînées, sans aucun contrôle, tel est pour le moment la  situation du Mexique.

Depuis que notre cher président, FCH, a décidé d'attaquer de front les trafiquants, le chaos s'installe de plus en plus et partout dans le pays. Des villes comme Monterrey ou Cuernavaca, d'habitude tranquilles et paisibles, vivent dans la peur.

Des fusillades éclatent  un peu partout, des corps mutilés surgissent comme par magie, les politiciens tombent comme des mouches, soit sous les balles, soit dans les filets de la justice (et oui Greg !!).

Parlons foot (J - 3) ! Imaginons un match Brésil - Luxembourg. Au Maracana. Il est peu probable que la faible équipe grand-ducale se jette à corps perdu à l'attaque de l'ogre carioca qui n'atrtend que ça. Et bien mon cher Philippe, le principe est le même ici. Le footballeur s'épuisera inutilement en essayant d'attaquer par le centre à tout prix. Mieux vaut attendre, passer par les flancs, espérer une ouverture dans un match que l'on perdra de toute façon.

Des ressources importantes sont utilisées dans cette guerre, l'économie tourne au ralenti. La grippe, la crise, la guerre, la marée noire, ..... les vagues énormes finiront par jeter le bateau sur le rivage ... ou il s'echouera ...

ou se brisera

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